Portrait de Pierre Mignard. Hyacinthe Rigaud, 1690, Huile sur toile © RMN-GP, château de Versailles
Rigaud a dominé pendant plus d’un demi-siècle le genre du portrait, auquel il a contribué à donner une importance nouvelle. À travers 150 oeuvres, l’exposition propose de découvrir cet artiste, éblouissant ambassadeur de son époque.
Artiste prolifique, Hyacinthe Rigaud a peint plus de 1500 tableaux. Novateur dans le processus de création et de diffusion de ses oeuvres, il a connu le succès auprès d’une clientèle prestigieuse et internationale ainsi que la reconnaissance de ses pairs. Le Portrait de Louis XIV en costume royal a marqué l’apogée de la carrière de Rigaud mais étonnement cette oeuvre a totalement éclipsé le reste de sa production et de son parcours. D’autres peintres, moins proches de la cour mais plus étudiés par les historiens d’art, tels François de Troy et Nicolas de Largillierre ont déjà fait l’objet d’expositions monographiques. Cette rétrospective consacrée à Hyacinthe Rigaud ne pouvait se tenir qu’au château de Versailles tant son portrait du Roi Soleil constitue aujourd’hui l’emblème du Grand Siècle.
Artiste prolifique, Hyacinthe Rigaud a peint plus de 1500 tableaux. Novateur dans le processus de création et de diffusion de ses oeuvres, il a connu le succès auprès d’une clientèle prestigieuse et internationale ainsi que la reconnaissance de ses pairs. Le Portrait de Louis XIV en costume royal a marqué l’apogée de la carrière de Rigaud mais étonnement cette oeuvre a totalement éclipsé le reste de sa production et de son parcours. D’autres peintres, moins proches de la cour mais plus étudiés par les historiens d’art, tels François de Troy et Nicolas de Largillierre ont déjà fait l’objet d’expositions monographiques. Cette rétrospective consacrée à Hyacinthe Rigaud ne pouvait se tenir qu’au château de Versailles tant son portrait du Roi Soleil constitue aujourd’hui l’emblème du Grand Siècle.
Le parcours de l’exposition
Portrait de Louis XIV en costume Hyacinthe Rigaud (1659-1743) 1701-1702 Huile sur toile Musée du Louvre, Paris © RMN-GP (musée du Louvre) / S. Maréchalle
Organisée selon un parcours à la fois chronologique et thématique, l’exposition s’attache à décrire la carrière de Hyacinthe Rigaud, de ses débuts en Catalogne à sa consécration à Paris. Les autoportaits peints par l’artiste tout au long de sa vie seront particulièrement mis en valeur. Une section entière, spectaculaire, sera consacrée aux différents portraits de Louis XIV. Ainsi, le modello et les deux versions du portrait de Louis XIV en costume royal seront réunis pour la première fois depuis leur départ de l’atelier de Rigaud, il y a trois-cent-dix-neuf ans. Une autre section de l’exposition permettra aux visiteurs de découvrir le processus de création très singulier des portraits de Rigaud, du choix des formats à leur diffusion par la gravure, en passant par l’élaboration de dessins et la présentation d’esquisses aux modèles. Les portraits exposés reflèteront toute la diversité de la clientèle du peintre, française et étrangère.
Portrait du Grand Siècle
Portrait de Jules Hardouin Mansart Hyacinthe Rigaud 1685 Huile sur toile © RMN-GP (musée du Louvre) / S.Maréchalle
L’exposition Hyacinthe Rigaud ou le portrait Soleil est l’occasion de souligner l’exceptionnelle richesse des collections du château de Versailles, sans équivalent dans le monde, pour les portraits français des XVIIe et XVIIIe siècles. Longtemps dédaigné par l’histoire de l’art, ce genre est aujourd’hui mieux connu, notamment pour les artistes des années 1700.
Qui est Hyacinthe Rigaud ?
Autoportrait dit au turban. Hyacinthe Rigaud 1698. Huile sur toile © Musée d’art Hyacinthe Rigaud / Pascale Marchesan
Né à Perpignan en 1659 (année du rattachement de la Catalogne du nord au royaume de France), Hyacinthe Rigaud se forme dans le sud de la France avant de s’établir définitivement à Paris en 1681, à l’âge de 22 ans. C’est sur les conseils de Charles Le Brun qu’il aurait décidé de se spécialiser dans le genre du portrait, comme ses amis et contemporains François de Troy (1645-1730) et Nicolas de Largillierre (1656-1746). Protégé par le duc d’Orléans et sa famille, ainsi que par le clan Colbert, il jouit de l’estime de ses collègues artistes qui, tels Charles de La Fosse ou François Girardon, lui commandent leurs portraits. Premier prix de peinture à l’Académie royale de peinture et de sculpture un an après son arrivée à Paris, il y est agréé en 1684, reçu comme peintre d’histoire et portraitiste en 1700, puis nommé professeur en 1710. Il devient brièvement recteur et directeur de l’institution entre 1733 et 1735. Rigaud est le peintre de la haute noblesse, mais aussi des hommes d’Église, des magistrats et des financiers. Cette clientèle choisie, bien connue grâce à ses livres de comptes, permet à l’artiste d’amasser des livres, des oeuvres d’art et une fortune considérable dans son hôtel particulier de la rue Louis-le-Grand, où il s’éteint le 29 décembre 1743.
Commissariat scientifique de l’exposition
Ariane James-Sarazin, conservateur général du patrimoine, directrice adjointe du musée de l’Armée
Commissariat général de l’exposition
Laurent Salomé, directeur du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon
Elodie Vaysse, conservateur au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon
Scénographie
Pier Luigi Pizzi et Massimo Pizzi Gasparon Contarini
Commissariat scientifique de l’exposition
Ariane James-Sarazin, conservateur général du patrimoine, directrice adjointe du musée de l’Armée
Commissariat général de l’exposition
Laurent Salomé, directeur du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon
Elodie Vaysse, conservateur au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon
Scénographie
Pier Luigi Pizzi et Massimo Pizzi Gasparon Contarini